11/11/24 – 5ème jour
LUNDI 11 NOVEMBRE Comme tout missionnaire, St Maclou se heurte aux forces du mal
Sa prédication à Alet est efficace, ses miracles sont si impressionnants que les seigneurs du lieu lui bâtissent un monastère. Mais le diable inspire un homme influent d’incendier le monastère, ce qui lui valut d’être frappé de cécité. Mais l’homme se repent. Grâce à St Maclou, il recouvre la vue et joue de son influence pour hâter la nomination de St Maclou comme évêque d’Alet.
L’élève n’est pas supérieur au maître : Jésus lui-même a été en butte aux forces du mal durant sa vie terrestre.
Relisons le récit de la guérison du paralytique (Matthieu 9,1-8).
Jésus n’a pas peur de révéler qui il est vraiment : celui qui sauve. Il n’hésite pas à engager le dialogue avec ses détracteurs. La confiance du paralysé permet aussi sa guérison et l’acte de foi de la foule.
En ce jour de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, nous prions pour nos aïeux qui ont traversé la grande guerre et pour ceux qui ont laissé leur vie dans ce conflit. Nous prions aussi pour les pays en guerre actuellement. Que se lèvent partout dans le monde des artisans de paix, dans ces pays et aussi chez nous, au sein de nos quartiers, de nos familles.
Nous pouvons aussi, comme le pape nous y invite durant ce mois de novembre, prier pour ceux qui ont perdu un enfant :
« Prions pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur ».
« Lorsqu’un conjoint perd l’autre, il devient un veuf ou une veuve. Un enfant qui perd un parent est un orphelin ou une orpheline. Il y a toujours un mot pour exprimer ces situations. Mais pour un parent qui perd son enfant, il n’y a pas de mots. La douleur est si grande qu’il n’y a pas de mots.
Survivre à son enfant n’est pas naturel. La douleur causée par sa perte est incroyablement intense.
Les mots d’encouragement, parfois banals ou sentimentaux, ne servent à rien. Même prononcés avec les meilleures intentions du monde, ils peuvent finir par aggraver la blessure.
Pour offrir du réconfort à ces parents qui ont perdu un enfant, il faut les écouter, être à leurs côtés avec amour et prendre soin de cette douleur qu’ils portent avec responsabilité, en suivant la manière dont Jésus-Christ a réconforté ceux qui étaient affligés.
Et ces parents, soutenus par la foi, peuvent certainement trouver du réconfort auprès d’autres familles qui, après avoir subi une tragédie aussi terrible, renaissent à l’espérance.
Prions pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur. »
(Textes extraits de la chaine Youtube La Video du Pape, à retrouver sur https://www.sainte-rita.net/actualites/video-pape-novembre-2024)