En conclusion, Patrick Pottier, diacre, a offert à Sylvain, un bouquet de témoignages des paroissiens recueillis précédemment à propos de Sylvain (non sans humour !) dont voici quelques extraits :

… Je vais vous dire une information assourdissante : Sylvain a une maitresse ! Oui, oui, vous avez bien entendu, une maîtresse !
D’abord parce qu’elle est son maître, son maitre à penser, son maitre à vivre. Et ensuite parce qu’il en est amoureux. Un amour platonique bien sûr, parce que cet amour l’ouvre à un amour plus profond du Christ et de l’Église : aimer le Christ et l’Église, n’est-ce pas d’ailleurs la première mission de tout prêtre ? Alors si en plus une grande sainte s’en mêle, c’est gagné ! Cette sainte s’appelle Thérèse de Lisieux….
Alors oui, vous avez bien compris, l’amour de Sylvain pour sainte Thérèse c’est sa plus grande caractéristique. Il en vit. Et c’est très beau, parce cette sainte est vraiment une source de vie pour tous ceux qui veulent l’entendre. Nous en avons tous bénéficié, je pense, ici à St Maclou.
En glanant par ci par là des avis sur le personnage – Sylvain, pas saint Maclou – le principal merci exprimé, c’est pour sa gentillesse, sa disponibilité…
Une autre a été plus sensible à l’action de l’Esprit-Saint sur Sylvain qui, comme les apôtres, prêche la Parole de Dieu. Il est plein d’amour, de joie, de paix, de patience, de persévérance, de foi, de gentillesse, de fidélité, de douceur et de maîtrise de soi. C’est comme une corbeille de fruits divine… « C’est comme s’il était un purificateur d’air ambulant mais en mieux car c’est l’Esprit du Seigneur qui agit en lui. »
D’autres m’ont confié : le Père Sylvain est un prêtre d’une grande bonté, toujours à l’écoute et très serviable…
Il a toujours été présent pour répondre à mes questions, pour me guider lors de mes commencements en tant que servante d’autel…
Je retiens sa capacité d’écoute toujours bienveillante, sa capacité à trouver les mots justes. Il est attentif à tous et chacun, ouvert et disponible.
Son regard est ajusté aux situations et à l’agir des personnes ; regard sans complaisance mais sans dureté non plus, …une vie en permanence ajustée à la Parole et à la volonté d’un Autre.
En lui, intelligence et spiritualité ne s’opposent pas, au contraire, elles font bon ménage et ouvrent nos esprits et nos cœurs.
On aime sa façon de parler, sa façon de célébrer la messe… La phrase qui nous a le plus marquée c’est : « les habitants de Paris s’appellent les parisiens, et celui qui est en Christ est un chrétien ».
Enfin, n’oublions pas qu’il prend des belles photos. Il nous a également ravis par sa superbe crèche, différente chaque année, qui comprend aujourd’hui plus de 200 personnages.
Sylvain, tu aimes le chant et la musique, merci pour les belles interprétations.
Tu aimes la belle liturgie, merci de nous avoir permis de bâtir de belles liturgies, notamment en semaine sainte, et toutes ces belles fêtes du triduum pascal jusqu’au jour de Pâques.
Depuis le confinement, tu nous as laissé aussi de belles méditations et prières en l’honneur de notre St patron St Maclou, qui actualisent les anciennes litanies dont nous avions retrouvé la trace.
Si j’osais plagier St Jean l’évangéliste, je conclurais en disant : Il y a bien d’autres merci que l’on pourrait dire à Sylvain mais ceux-ci ont été formulés pour insister sur les éléments principaux du personnage. Nous garderons en souvenir toute l’aide qu’il nous apporté dans nos vies de croyants et en garderons les fruits.
Merci Sylvain et bon vent dans tes nouvelles missions.

Et pour clôturer la célébration, Élisabeth et Patrick ont chanté “Vivre d’Amour” (poème de Ste Thérèse dans la version musicale de Natasha St-Pier), les servants de messe ont offert un pêle-mêle de photos-souvenirs et l’EAP, au nom de la paroisse a offert une belle étole ainsi que l’enveloppe contenant le montant généreux de la cagnotte à laquelle vous avez été nombreux à participer.

Sans oublier bien sûr le merci de Sylvain, arborant la nouvelle étole qu’on venait de lui offrir

Merci beaucoup – et ce « beaucoup » est insuffisant – pour ces touchants témoignages que j’accueille avec vérité et simplicité.
Merci au Seigneur. C’est le sens de l’Eucharistie que nous venons de célébrer.
Merci à vous, pour le bout de chemin que nous avons fait ensemble.Merci à Nicolas et Georges, et aussi à Patrick et à son épouse Élisabeth, pour le compagnonnage amical et fraternel que nous avons vécu. Je garde au cœur les beaux moments vécus tout particulièrement avec l’équipe des servants et servantes d’autel
Votre gratitude à tous me touche beaucoup.
A l’aumônerie du CHU, nous aimons dire que, en visitant, c’est nous qui sommes visités. Eh bien, en essayant de servir au milieu de vous, en donnant, j’ai beaucoup reçu.
Ce n’est pas une formule toute faite.
Il y a plein de choses que je pourrais mentionner. Il y en a une que je voudrais dire ici, c’est le parcours avec le livre du Pape François en 2021-2022. C’était juste après la crise Covid.
Le pape disait dans son livre que cette crise avait révélé combien nous ne pourrons jamais nous sauver tout seuls. Nous avons besoin les uns des autres. Il y a urgence dans notre monde, et aussi dans notre Église, à en reprendre toujours conscience.
Une vie paroissiale dit quelque chose de cette réalité. Personne n’est exclu de la joie de l’évangile …
Nos chemins se croisent, le chemin de la vie se poursuit, ailleurs et autrement, mais avec tout ce qui a été vécu et partagé … les uns avec les autres, les uns grâce aux autres …
Alors, merci ! Tout simplement. …